28 janvier 2011

Eternal Sunshine of the Spotless Mind

Ça prend deux amis vedges un vendredi soir qui s'installent devant un film qu'ils ont déjà vu juste parce que ça leur tente d'être dans le mood. Comme ça, après, devant le générique, ils peuvent regarder leur propre vie, chacun éfouerré sur son divan et dans un silence quasi spirituel. Le thé vert refroidi dans les tasses.

On peut pas s'arrêter de vivre parce qu'on va inévitablement mourir, c'est pas une raison.

Pis on peut pas plus ''s'empêcher de'' parce que ''ça va inévitablement chier'' non plus, c'est pas une raison.

Si je suis franche avec moi-même et que j'en viens à la conclusion qu'une avenue n'est pas la bonne parce qu'elle mène au chaos, rien ne sert de jeter le blâme sur le chaos : l'avenue n'est simplement pas la bonne. C'est pas la finalité le problème, c'est de ne pas avoir envie de faire le bout de chemin tout court. Rien que ark, non, pas ce chemin-là.

Arrêtons de nous bullshiter cinq secondes.

Pis comme ça, l'ami vedge dans l'autre divan va pouvoir bailler un ''yup... mets-en'' bien senti.


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