29 juillet 2011

Aux G de la C

Se promener dans les magasins, s'arrêter dans l'allée à la sortie d'une boutique pour se demander l'heure qu'il est et damner le fait qu'on n'a pas de montre...

Réaliser qu'on se tient exactement devant un magasin DE MONTRES.

Genre.


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23 juillet 2011

Le coeur est pas un oiseau (France a tort)

Le cœur, c'est un muscle.

À un moment donné, on dirait qu'on sait plus si on l'entraîne ou si on le pousse trop fort; si on va juste être racké ou si on va péter au frette.

Si on va avoir besoin d'un massage cardiaque.


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21 juillet 2011

L'abeille - The return

Vous vous rappelez peut-être du fait que j'adore (tousse) les abeilles et leurs semblables. Ou pas. Whatev, je suis damnée quand même, pis voici le récit d'horreur de ma ride de bus de fin de journée.

Elle s'est pointée en début de parcours. Le pire moment au monde pour croiser le chemin d'une abeille, c'est bien dans l'autobus : peu de cibles potentielles, aucune porte de sortie (du moins, pas avant mon arrêt), l'abeille panique sa vie en fonçant partout, je pousse un petit cri d'horreur-féefille quand elle me frôle, je respire dans un sac brun parce que j'hyperventile, je prie pour que mon arrêt soit devancé de 10 minutes...

Elle était vraiment grosse, avec un genre de sac sous son corps, comme une arme de destruction massive attachée sous l'abdomen, l'artillerie pour lui donner l'arrogance et la fougue du soldat qui défend sa patrie. Clair qu'elle était pas inscrite au registre d'armes à feu.

J'ai vraiment une haine envers les abeilles. Pas une simple phobie là, une haine, une vraie. Le genre d'histoire qui inspire une lignée de films, une lutte à finir entre moué pis ''ça'', quatre ou cinq passages où je passe proche de mourir, une histoire d'amour peut-être entre ma sœur et son frère, son frère qui meurt, LE SANG QUI COULE MANNE, un combat ultime, une fin qui laisse sur sa faim.

Tellement inspirant que dans pas long, ils (... oui, ''eux'') vont sûrement faire un jeu de Nintendo là-dessus. Du genre ''Val et les abeilles tueuses''.

I am a bee, I'mma kill you, bizz bizz. (entendre ici un accent mexicano-américain approximatif)

Pis le 2e monde de la cassette, ça va se passer dans un autobus.


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20 juillet 2011

Tsé sur Facebook

Retrouver des amis, c'est tellement 2009.

Avouez que vous aussi, des fois, vous vous dites ça en voyant les ''amis'' qui vous sont proposés...




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18 juillet 2011

Prendre un verre de bière mon homme de néandertal

On se posait la question dernièrement à savoir depuis quand l'alcool existait, ou plutôt depuis quand l'alcool était ''cultivé'' par l'humain, de façon intentionnelle.

Les wiki-faits

Wiki me dit que la ''discovery of late Stone Age beer jugs has established the fact that purposely fermented beverages existed at least as early as c. 10,000 BC. It has been suggested that beer may have preceded bread as a staple''.

Le constat

Si la beuverie humaine dure depuis plus de 10 000 ans, alors tous ceux qui ont déjà dit, la tête dans le bol de toilette, une phrase du genre ''pu jamais!'' (ou toute reformulation équivalente) viennent encore plus de perdre toute crédibilité.


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17 juillet 2011

Blague gériatrique pas du tout politically correct

Discussion anonyme sur la 17e Rue. Yeux sensibles s'abstenir. Donc eum...

Entendu sur la 17e Rue

Pour vrai, c'est vraiment pas gentil. Lisez pas si vous avez un grand coeur, arrêtez drette ici là. Arrêtez, j'ai dit.

Maintenant.

...

Quoi, vous lisez encore? Vous l'aurez voulu...

Personne 1 - Dans le fond, pas besoin de vibrateur : un ptit vieux qui a le parkinson pis qui gobe une pilule bleue, ça fait la job.

Personne 2 - Eum, tu sais que Michael J. Fox a le parkinson? On pourrait faire un remake de Back to the Future, version porn...

Personne 1 - J'adore beaucoup trop.

Personne 2 - Même qu'au fond, t'en pognes deux, tu les imbriques là où il faut et ils n'ont pas besoin de bouger volontairement pour avoir un orgasme.

SNAP!


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16 juillet 2011

Entendu à la Barberie

Nous sommes six autour de la table, personne n'a de cellulaire (insérer ici la tête qu'a fait le serveur quand on lui a demandé le téléphone pour commander de la bouffe), cinq personnes portent des lunettes, quatre de ces personnes ont des lunettes rondes.

Le serveur - Pourquoi t'as pas des lunettes rondes, toi?

Hubert, avec lunettes carrées - Ah bin au fond c'est parce que j'suis juste level 2, j'attends d'être level 5 pour avoir des lunettes rondes.

Hubert essaie plus tard les lunettes de quelqu'un d'autre et se fait dire qu'il est beau.

Hubert - Wow, j'me sens presque comme un level 6!


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15 juillet 2011

La maladresse

Ce matin sur Cyberpresse, je lis ceci :


Eum... ''la chance de sa vie'', vraiment? Évidemment, avec le titre et tout, on comprend qu'il a été chanceux dans sa malchance, mais je ne pense pas que le dude se dise qu'il a eu ''la chance de sa vie'' de chuter comme ça.

J'dis ça de même là, avec une petite pensée pour mes profs de rédaction.


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13 juillet 2011

Au IGA

Avant même de commencer, je tiens à préciser que ma grand-mère Godhue prononce IGA ''aille dji é'' pis que je trouve ça bin exotique. Ça n'a pratiquement aucun rapport avec l'histoire qui suit.

Bon, là peut-être que je me radote. Je ne sais plus si je vous ai déjà parlé du commis d'épicerie qui me cruise ou pas et je suis trop lâche pour chercher dans mes anciens billets. Donc voilà, y'a un commis au IGA qui me ''cruise'' chaque fois que j'y vais.

La première fois, il était à l'emballage de la caisse voisine quand il m'a aperçu dans la rangée. Mine de rien, il a changé de caisse et y est resté jusqu'à mes paquets, en me souriant comme un grand niaiseux trop heureux de vivre. Il m'a donné mon sac en me disant un ''bonne journée à toi, à bientôt'' presque sensuel.

La deuxième fois, il était ''pogné'' à emballer une grosse commande pour une vieille dame, alors il n'a pas pu se déplacer vers ma rangée. Il s'est contenté de mal faire sa job (genre s'y prendre 3 fois pour rentrer un sac de pommes dans le sac d'épicerie) en me fixant intensément jusqu'à ce que je m'adonne à le regarder et qu'il me fasse un clin d'œil.

Il était d'autres fois que je ne vous raconterai pas ici.

Et voilà qu'hier, je vais au aille dji é pour faire mes emplettes et Commis est à remplir les gommes près de la caisse. Tout excité de me voir apparaître pendant qu'il n'y a aucun client aux caisses, il lâche ses gommes et se précipite pour emballer mes affaires, même si l'autre commis m'avait déjà demandé ''un sac?'' et que j'avais dit ''non, j'vais mettre tout ça dans ma sacoche''.

Commis - As-tu besoin d'un sac?
Je, avec face de fille qui sait qu'elle radote - Non c'est beau, j'vais mettre ça dans ma sacoche, y'a presque rien.
Commis - Héhé, une sacoche de femme, ça en contient du stock hein!
Je - (sourire poli)
Commis - Bon bin une excellente journée à toi là, à bientôt j'espère! (ponctué d'un clin d'œil)

J'suis comme pas convaincue... Tsé, il a l'air bin gentil là, mais je me sens mal qu'il s'essaie comme ça, ça commence à être lourd. Pis dans ma tête, un clin d'oeil, c'est comme me faire appeler ''beauté'' par un inconnu (qui l'écrirait ''beauter''), j'aime juste pas ça.

Que faire? Je pense que je vais envoyer une lettre à Manu dans Filles d'Aujourd'hui pour avoir ses conseils.


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10 juillet 2011

De même, random

Je prenais un café avec une amie et comme nous sommes deux fouines finies, nous écoutions forcément les conversations des gens assis aux tables voisines.

''Je suis rendue à un stade de ma vie où...''

Sérieusement, faut bien avoir 20 ans pour commencer une phrase comme ça.

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J'écoutais du Bon Iver en marchant dans Crasseland pis j'ai croisé un gars qui sifflait sur le bon ton, dans la bonne gamme, tsé comme genre que son sifflotage fittait trop avec la toune pis que j'étais contente. Le genre de moment où j'ai l'impression d'être le centre de l'univers (et comme je m'aime déjà beaucoup, c'est sûrement mauvais).

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Le jour, ça se passe relativement bien. C'est toujours le soir, trop tard, quand j'dors pas encore, que je vais voir ce qu'il me reste d'accès à ton profil. Tu as changé de photo, ah. Tu n'as pas changé de ville, dah.

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Regarder des Mad Men avec le voisin qui fume dehors pis le vent qui fait entrer son odeur de smoke jusqu'à mon nez, ça donne l'impression de vraiment VIVRE en majuscules la série. Hey Don, call me.

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Je m'ostinais avec ma soeur l'autre jour à la game de soccer de ma cousine sur l'année de ''création'' des Pringles. Son guess : 1929 ou 1979. Le mien : 1958. Selon Wiki, ça serait en 1967. I win, surtout si on suit les règles de The Price is Right.


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5 juillet 2011

Entendu au East Side (aka ma soeur est méchante)

Ro - J'vous mélange tout le temps, Val pis Véro...

VéroGod - Bin moi c'est Véro, elle c'est Val; la belle, et la bête!

... merci, ma soeur. (Avec cheveux)


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4 juillet 2011

Révélation

Et le plus sérieusement du monde, il m'écrit : ''Je sens ma vessie... comme si elle était sensible.''


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3 juillet 2011

Je n'oublie pas

J'ai revisité ton corps comme on revient dans sa ville natale. J'en connais les détours, les raccourcis, les coins prisés et ceux plus intimes, les odeurs, les sons. Je suis sous le charme. Je ne reviendrais pas m'y installer, mais je sens que je ne peux m'en éloigner très longtemps sans ressentir un vide.

Oublie pas.


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2 juillet 2011

La meilleure de l'année

Cette succulente chose dite par cet inconnu dans cette microbrasserie de cette vieille gare.

''Moé, j'ai pas besoin d'me pogner de l'Internet sur mon cell, j'me promène pis j'pogne les réseaux high five qui sont pas protégés.''

Oui oui, j'ai bien entendu.

Cheers. Pis virtual five.


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