1 septembre 2011

Un matin, une phrase. Septembrer.

Après le choc initial, les cris, les larmes et la vaisselle cassée (la vraie, deux coupes fracassées sur le comptoir de granit), la séparation s'était finalement faite en douceur, et si parfois elle se couchait un peu trop tard avec le vague-à-l'âme, la nuit ne manquait jamais d'effacer ses soucis : elle se réveillait au son des parcelles de bonheur du couple chez qui elle habitait, fragments de conversation qui savaient lui dessiner ce sourire étonné d'exister qui, des années plus tard, le séduirait, lui.


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