11 septembre 2011

Leafer (j'aimerais ça que ça s'écrive Leafeur)

Si j'écrivais C'est vrai que c'est plate la vie quand tu fourres pas, cet article serait taggé ''J'fourre pas mais... j'me tiens sur St-Joseph avec les hipsters''.

D'ailleurs eum, yo, Passe-Montagne, penses-tu vraiment que t'es le seul à aimer les souliers neufs et les beaux vestons?

Bref, je suis (encore) allée voir Leafer hier soir au Cercle parce que j'les aime bin gros, les ptits gars, pis j'les trouve bin de bin bons. Leafer, c'est un trio indie-rock-quasi-progressif-fouille-moi comme dans juste trois personnes qui te mènent un sale vacarme sur scène. Les rythmes mongols s'enchaînent, les voix alternent, on dirait que la musique se disloque comme les différents membres de mon corps qui peut pas s'empêcher de danser même si les hipsters gossants du devant décident nowhere de trasher en se prenant pour les rois du monde (insérez ici image du Titanic), mais au bout du compte, c'est un pitchage de membres partout qui, ultimement, appartient à un même corps, une même chose.

Et la chose Leafer est, ma foi, très agréable.


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1 commentaire:

  1. On ne peut pas s'arrêter de danser, on ne peut rien Leafer. (blaguette no 1)

    - RMC

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