28 septembre 2011

Pour les bad hair days

Y'a des matins où tout va tout croche du réveil au boulot et où on a vraiment envie de fesser...

Eh bien ça n'est pas le cas pour moi ce matin! fanfaronne-t-elle en pyjama dans son salon à boire un chocolat chaud tout en avançant tranquillement dans ses corrections.

Mais bon, pour ceux qui se sentent concernés, ou pour Val-du-futur, je copie-colle ici la mésaventure hivernale d'un collègue campagnard qu'il a partagé avec moi un de ces matins, un lundi bien sûr, où je sacrais ma vie et où je suis arrivée une heure en retard au travail. Si j'avais à inventer un verbe pour ça, ça serait lundir. J'ai donc lundi, et il m'a raconté :

Dans le jargon du travailleur aguerri, c'est le syndrome de l'ironie du lundi, et c'est malheureusement assez fréquent.

Petit exemple d'un de mes lundis matin d'hiver de l'an dernier.

La charrue me fait évidemment une track de neige de 4 pieds de haut devant ma cour, alors je me donne une swing avec mon char en pensant réussir à passer par-dessus (voilà une belle victoire de ma stupidité sporadique légendaire), mais je me retrouve juché solide sur le top de la track, les 4 roues en l'air.

Système D, je décide de prendre mon camion 4x4 pour pousser le char. La batterie du camion est à plat, donc une heure de charge plus tard, je pousse enfin mon char... mais... un peu trop fort, de bumper à bumper, bref mon camion brise le point de rupture pis embarque sous le bumper du char en le soulevant. Résultat : je brise mes lumières arrière du char pis la grille avant et le contour du spot du camion, genre $$$$$$$ en quelques secondes.

Lundi de marde, 3 heures de retard au travail...

L'ironie du lundi frappe fort sans prévenir, et quand on se pense bin bin bons d'y avoir échappé, elle se reprend le mardi sans aucune pudeur, la salope!!!


Alors voilà. Vous pensez avoir un matin de merde? Cheers!


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