13 février 2011

Y'a sûrement des lois contre ça

Je suis vraiment en manque. Ça a pas rapport avec la Saint-Valentin, ça a rapport avec ce sang qui coule dans mes veines 365 jours par année, cette lave brûlante qui gagne mes joues en écrivant ce post, mon cœur qui se meurt de vouloir battre plus fort pis blablabla gnak gnak.

J'ai besoin de me faire caresser le cou, de sentir des lèvres frôler mon dos, mes reins, de répondre à la pression de deux mains viriles qui me prennent les hanches pour que vienne s'appuyer sur mes fesses une solide érection. Je veux sentir que ça s'en vient, le voir dans tes yeux, que tu ne tiens plus, accorder nos souffles sur la même distorsion, oublier un instant qu'il fait moins quarante.

J'ai envie de t'inviter à prendre un verre, de jouer le jeu, de battre mes paupières, de te sourire un peu trop, de te chuchoter des presque cochonneries, de laisser s'installer la complicité. J'ai envie de le payer, ton verre, pis de trouver ça très drôle et de te ramener à l'appart en fin de soirée.

Les corps trop chauds, les couvertes en désordre, mon toupet qui frise... J'y pense, j'ai des idées qui titillent mon esprit. Je m'émoustille. C'est tellement pas catho mon affaire.

L'histoire, je la connais par coeur. Il y a peu de variations, au fil des années. Et là, maintenant, je sais très bien quel chapitre s'entame.

La table est mise.

Pis j'ai faim.


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5 commentaires:

  1. Ton post ; c'est le pire/meilleur des cadeaux en ce dimanche neigeux et en manque de fesse à pincer.

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  2. A moins quarante , il est vrai qu 'il faut se réchauffer !

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  3. J'ai envie de tout ça moi aussi soudainement après t'avoir lu.

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  4. "C'est tellement pas catho mon affaire."
    On s'en fout! ;)

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  5. J'aimerais bien en avoir une comme ça devant moi... (autrement dit, ton texte m'inspire moi aussi!)

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