2 mars 2010

Premier du mois

Hier, sans me douter de la date qu'on était, j'ai eu la brillante idée de me déplacer à la caisse pop pour déposer le superbe chèque de ma coloc (yay).

Erreur monumentale.

J'arrive. D'abord, la file va pratiquement jusqu'à l'extérieur de la bâtisse. Les gens me regardent avec dédain (j'avais des bottes de madame qui font du bruit) et se râclent la gorge de façon plutôt disgracieuse en se grattant le derrière au travers de leurs culottes de jogging. Iew.

Une dizaine de têtes aux cheveux gras sont alignées devant moi. C'est à peu près le moment où j'allume qu'on est la date qu'on est. Et où je me félicite (not) d'avoir si bien choisi le moment de déposer ce chèque que j'avais pourtant depuis plus d'une semaine. Clap clap.

Quelques minutes plus tard, toujours en prenant bien soin de respirer au travers de mon foulard afin de sentir ma propre odeur et non celle d'une vieille tranche de baloné mélangée avec de la nicotine, j'avance de quatre petits pas. J'y suis presque : première en ligne devant les trois guichets surutilisés!! Je savoure ma victoire un peu trop vite, ne me doutant pas que les trois clients d'avant moi sont en réalité des tortues mutées en baleines lourdes et gauches qui doivent prendre trois minutes pour arriver à faire le focus sur le clavier entre chaque chiffre de leur NIP. Tabarn...

J'ai finalement réussi à déposer mon chèque. Au chrono : 18 longues minutes. Une vraie épreuve d'endurance.

Pu jamais.


_____

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire