13 avril 2012

Printemps

Quand y se met à faire beau, rien de plus jouissant que d'aller prendre une marche sur la 3e Avenue (j'exagère à peine).

Je tourne le coin de ma rue et y'a un fumeur quelques mètres devant moi, aussi heureux que moi de profiter du printemps avec sa boucane. Je ralentis donc le pas un brin, juste pour dire que j'respirerai pas ce qu'il expire, et je continue ma marche : boum, y s'arrête et fouille dans son sac. Alors moi, quelques mètres plus loin, je m'arrête aussi et j'attends : j'veux pas être dans sa boucane, que j'ai dit.

Il repart, good, je marche, c'est la joie. Bin non : deux coins de rue plus loin, il rattache son lacet. HEILLE. J'arrête encore, j'marche pas assez vite pour juste le dépasser et poursuivre ma route, j'veux pas me retrouver dans sa boucane (je vous l'ai dit?), j'arrête, j'attends, j'ai l'air de le suivre, ma joie descend un peu, j'calcule que j'l'aurais presque dépassé, j'me décide à le faire...

BON, il repart. Pis pitche sa cigarette par terre sans l'éteindre, ce qui fait qu'elle est encore bien fumante et puante quand je passe à côté d'elle.

Sérieux, les fumeurs, j'vous aime bien en tant que personnes, mais j'aime pas vous suivre dans la rue. Ni m'asseoir à côté de vous dans l'autobus. Ni pogner votre lift sur Amigo. Ni vous traverser pour entrer à l'école. Ni vous entendre tousser gras.

Mais prenez-le pas personnel.


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