18 avril 2011

Donne-m'en encore

Ça commence généralement doucement, une question de repérage, ou de défi, le flair de dénicher le bon joueur pour que la partie soit excitante. La chasseresse s'approche, sensuelle, coquine, rieuse, forçant l'ivresse et le rire. Elle étourdit celui qu'elle convoite, elle le fait languir, ou lui en donne un peu trop, elle s'arrange pour le posséder complètement. Ça s'accélère, c'est peut-être à cause de son signe astrologique, au fond, qu'elle s'élance sur ses quatre pattes en visant de son arc une proie aguichée, le regard fou, l'eau à la bouche, la poursuite jusqu'à en mourir essouflée, en nage, en transe, en un seul tas de corps qui se veulent, ici, maintenant, les mains qui s'activent, les sexes qui se touchent, les langues qui s'apprivoisent, les gémissement qui montent montent montent et le coeur qui bat deux fois plus vite pour avoir enfin l'impression de vivre, vivre, mieux, plus, oui, mmmmfff, mmmm, mmmm oh! oui, mmfff oohhh!! L'exaltation qui comble spontanément le vide.

Sale junkie.


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3 commentaires:

  1. Hm, fun.

    Z'avez pas l'air de vous ennuyer, vous.

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  2. Faut pas croire tout ce qu'on lit sur les zinternettes...

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  3. ah oui chais mais au moins dans votre tête fantasmeuse, on s'ennuie pas non plus!

    pis comment ça faut pas croire? Comme dirait Boris Vian: "tout ce que je raconte ici est vrai puisque je l'ai imaginé d'un bout à l'autre".

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