** Cet article a été rédigé par une blogueuse invitée : merci du fond du coeur, Véronique **
Mai s’amène et comme chaque année je l’aime. Le soleil
grésille sur ma peau froide, les sons printaniers transpercent mes tympans
insensibles. Mais j’attends plus de mai cette année.
Mai doit me consoler d’avril, qui m’a fait couler de la
gadoue sur les joues. De mars, qui a arraché sans anesthésie mes qualités à mon
CV. De janvier, qui m’a fait douter et de février, où ça s’est empiré. Quatre
mois d’ordures à débarrasser.
Le ménage du printemps est commencé, l’aspirateur a fait son
travail dans mon corps et m’a vidée de toute envie. Mes envies de mai
évaporées.
Trente-et-un jour pour essayer de faire germer une émotion,
une envie, un désir. Calmer les angoisses existentielles, redonner un sens à
tout ça.
Et quand le soleil me rallumera, quand la chaleur me réveillera
et quand l’air frais m’aura déviciée, mai m’aura aidée.
Et il n’y a que mai qui saura m’aider.
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