12 janvier 2014

Arrêter de rentrer son ventre

Ce qui est l'fun en janvier, si on enlève le froid, le manque de soleil, la déprime collective, le char qui part pas, les bottes cernées de sel, le retour en classe ou au travail et tous les petits irritants janvieux, c'est qu'en janvier, le temps des Fêtes est fini. En gros, ça veut enfin dire que pu personne est obligé d'être heureux au max parce que c'est un temps de réjouissance et blabla.

On peut être "normal" et avoir des fluctuations d'humeur, en paix. Virgule désirée.

Les journaux et les revues cessent de vouloir nous apprendre à matcher notre dinde avec notre décor et à choisir le meilleur cidre de chez nous pour recevoir une parenté pas toujours désirée. Tu peux t'acheter du savon à main sucré dans un magasin surspécialisé sans te faire offrir un cadeau d'hôtesse à seulement 8 $. En plus, la plupart des gens sont cassés, alors personne ne t'achale pour aller à un 5@7 pseudo-fancy dans une place qui essaie d'avoir de la classe mais qui est juste cheap pis située sur une artère en vogue : t'as le droit de répondre que t'es serré ces temps-ci et c'est accepté. Personne t'ostine. Jamais. Jouer à Candy Crush en paix un vendredi soir habillée en mou devient soudainement une activité pertinente et socialement encouragée.

Respirez-vous mieux?

C'est comme quand tu reviens d'une journée passée à la plage : t'es tellement contente d'arrêter de rentrer ton ventre pour cacher tes bourrelets que tu fais presque exprès pour faire sortir ton gras par-dessus ta ceinture.


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